Nous avons choisi ce sujet car nous sommes intéressés par l'effet des catastrophes naturelles. Ce sujet nous a permi de comprendre que ce phénomène est imprévisible et peut faire beaucoup de dégâts en très peu de temps, sans qu'il y ait forcément une réaction des autorités.

Formation en général

(Source : Livre : La Terre en 18 Mots-Clés | Auteur : Fabienne LEMARCHAND, Frank ROUX | Date : Juin 2009)

Les cyclones se forment par les dépressions tropicales. Celles-ci commencent au-dessus des océans par une évaporation due aux températures marines de surface très élevées. Ce processus donne naissance à de grandes formations nuageuses, qui engendrent souvent des grappes d’orages. Si les dépressions se forment assez loin de l’équateur, elles vont commencer à tourner sur elles-mêmes, dans le sens contraire des aiguilles d’une montre dans l’hémisphère Nord, et en sens inverse dans l’hémisphère Sud.
Une formation nuageuse en rotation à ces latitudes est le premier signe d’un cyclone tropical. Les météorologues peuvent alors identifier la perturbation sur les images satellite et donner l’alerte. La dépression tropicale peut s’intensifier si la chaleur augmente, l’instabilité atmosphérique et les eaux océaniques chaudes continuent de l’entretenir. Pour qu’elle se transforme en cyclone, des vents en spirale doivent souffler à haute altitude et drainer une partie de l’air ascendant hors de la tempête, ce qui accentue la dépression en son centre et permet la poursuite de son développement. Si la perturbation continue de s’éloigner de l’équateur, la rotation s’accroît et les vents forcissent. Quand ils atteignent 60 km/h, la perturbation est classée dépression tropicale. S’ils dépassent 120 km/h, cela devient un cyclone. Les rafales de vents peuvent dépasser 240km/h, et la zone dévastée sur le passage du cyclone peut faire de 300 à 800 km de large.
Depuis 1978, les services de prévisions météo ont attribué aux cyclones des noms alternativement masculins et féminins.